Le MaineCoon : maître des chats de race
Starifié par de nombreuses publicités, par des salons félins, les Maine-Coon ont une origine légendaire mais ce sont avant tout des chats extraordinaires par leur taille ou leur beauté.
On évoque à l’origine de cette race un croisement entre un chat sauvage et un raton laveur, ce qui est génétiquement impossible. En revanche, il apparaitrait que des marins passionnés de chats à poils longs, vers 1793, aient pu en amener aux Etats-Unis parmi les objets de Marie-Antoinette, et ces félins se seraient ensuite mêlés aux chats indigènes. Les croisements entre chats sauvages et chats domestiques à poils longs auraient également pu donner ce résultat d’un chat rustique et puissant.
Ce qui est cependant certain, c’est que des persans et des angoras auraient été croisées avec des races de chats à poils longs en Grande-Bretagne qui furent ensuite appelés des Coon’s cats. Autre origine probable mais sans assurance aucune : les vikings auraient pu voyager aux côtés des ancêtres du Maine-Coon.
Les débuts de la sélection
Le premier Maine-Coon de race répertoriée appartient, en 1861, à Mme Pierce. 17 ans plus tard, en 1878, 12 félins sont inscrits à la première exposition féline aux USA. Des premiers chats noir & blanc, on arrive vite par croisements à des chats Brown tabby au tout début du XXe siècle.
Ce chat du Maine est donc un chat d’allure robuste, très grand, uniquement à poils longs. Il fallait, aux débuts des standards de la race que ce chat naisse impérativement dans le Maine. En effet, ce chat est le seul chat américain.
Mais seuls les croisements naturels ont finalement créé cet animal. Etat au climat rude, le chat est adapté par sa morphologie, son pelage dense et long aux conditions climatiques locales.
Les premiers standards internationaux de la race remontent à 1960 mais il ne fut reconnu comme race qu’en 1976 avant d’être reconnu par le public et de séduire la planète entière vers 1980. Arrivé en France en 1980, le Maine Coon remporte un franc succès. Sa taille, son poil, impressionnent toujours autant lors des salons félins.
Les standards de la race
Corps long et rectangulaire, large poitrine, musculature puissante, le record du plus grand Maine-Coon concerne un chat de 1,21 m. Les plus lourds pèsent, pour les mâles jusqu’à 10 ou 12 kg, les femelles feront environ 8 à 9 kg, soit le double d’un chat européen.
La queue du Maine-Coon doit être longue, repliée sur le dos et atteindre l’omoplate. Large à la base, elle se termine en pointe et évidemment elle doit être touffue.
La tête reste moyenne, les pommettes saillantes, le nez légèrement courbé et le museau fort et carré. De grands yeux ovales jaunes, cuivre, verts ou dorés doivent être positionnés en oblique et les oreilles sont larges, portées haut sur la tête et se terminent à leur extrémité par des touffes de poils semblables aux plumets des lynx.
Les robes les plus courues par les amateurs de Maine-Coon sont les bruns marbrés (Brown Blotched tabby), le brun tigré (Brown mackerel tabby), les silver, ou encore les robes uniformes noires, bleues et très rarement blanches.
Félin géant particulièrement gentil, le Maine-Coon reste un chat. Joueur, sportif, attaché à ses maîtres, il se présente comme un excellent animal de compagnie même s’il demande beaucoup d’entretien. Un chaton peut valoir jusqu’à 1500 €. Relativement rares en France, ces chats souffrent de quelques maladies génétiques dues à la consanguinité, raison pour laquelle les éleveurs font tout actuellement pour élargir la diversité génétique des Maine-Coon.
Réellement impressionnant par sa taille, son allure fière et puissante, le Maine-Coon brille aussi par son caractère paisible en intérieur.