Gas Bijoux, ou la haute couture du bijou fantaisie
Passionné d’art, André Gas sort major des Beaux Arts en gravure en 1966. Et pourtant, c’est vers la création de bijoux qu’il se tourne. Il est le premier à créer des bijoux porte-bonheur qu’il vend sur les plages de Saint-Tropez, avant d’y ouvrir sa première boutique « Gas Bijoux » en 1971.
Des influences riches de voyages
André Gas fait de très nombreux voyages au cours desquels il puise son inspiration, notamment au Mexique où il est fasciné par les couleurs qu’il découvre, et en Inde, d’où il rentre avec une technique de découpe du métal qui se retrouvera dans la plupart de ses créations.
Les bijoux qu’il dessine sont le reflet de toutes ces influences : plus proches de la joaillerie que de simples bijoux fantaisie, les créations d’André Gas sont rapidement qualifiées de « Haute Fantaisie ».
En 1972, il transforme en atelier la maison familiale, sur les hauteurs de Marseille.
Une fabrication traditionnelle
Aujourd’hui encore, tous les bijoux Gas sont fabriqués dans l’atelier marseillais. Chaque pièce est faite à la main par des artisans français qui mettent en œuvre un savoir-faire traditionnel. André Gas a tenu à conserver l’ambiance familiale de son atelier, et il vérifie lui-même les finitions de chacun des bijoux qui en sort.
Une histoire familiale qui s’inscrit dans la durée
André Gas a su transmettre à ses descendants sa passion pour la création et l’univers de la bijouterie : son fils Olivier est responsable de l’expansion internationale. Sa fille Marie n’est pas en reste, puisqu’elle assure la direction artistique de la marque et gère la décoration des boutiques et la création annuelle des collections de bijoux et accessoires.
Pour célébrer son quarantième anniversaire, Gas Bijoux a réédité les pièces les plus emblématiques de ses collections (parmi lesquelles les fameux bracelets porte-bonheur), et les Editions Assouline ont publié un ouvrage retraçant l’histoire de la marque.