Amélie Mauresmo
Amélie Mauresmo présente le plus beau palmarès du tennis français depuis l’instauration de l’Ere Open.
Vainqueur en Grand Chelem et en Fed Cup, numéro un mondiale et médaillée olympique. Récit d’une carrière riche en émotions…
Des débuts précoces
Amélie Mauresmo est née le 5 juillet 1979 à St-Germain-en-Laye (Yvelines). Dès l’âge de 4 ans, elle assiste devant sa télévision au sacre de Yannick Noah à Roland Garros, une passion vient de naître. Ses parents lui achètent une raquette et à 6 ans elle s’inscrit dans une école de tennis.
Remarquée par la FFT, elle intègre le tennis-études de Blois à 11 ans. C’est là qu’elle envisage de devenir une joueuse professionnelle et rentre à l’INSEP de Vincennes à 14 ans. Elle commence à disputer des challengers et en 1995, elle est invitée aux qualifications de Roland-Garros où elle décroche son billet pour le premier tour.
En 1996, tout en forgeant son expérience sur quelques tournois WTA, elle remporte RG et Wimbledon junior terminant championne du monde à la fin de l’année.
L’apprentissage difficile de la WTA
Amélie peine à percer sur le grand circuit et décide de quitter le giron fédéral pour prendre un entraineur sud-africain Warwick Bashford qui va la décomplexer. Avec lui, elle atteint sa première finale de tournoi à Berlin en 1998 après avoir sorti 2 des 3 meilleures joueuses du monde. Elle est alors appelée en Fed Cup pour la première fois.
L’année 1999 démarre sur les chapeaux de roues. Amélie se hisse en finale du premier Grand Chelem de la saison en Australie en sortant notamment la n°1 mondiale Lindsay Davenport. Malheureusement Martina Hingis est trop forte pour franchir la dernière marche. Après une nouvelle finale perdue à Paris, elle remporte son premier tournoi à Bratislava. Le premier d’une longue série…
2000-2005, la montée dans la hiérarchie mondiale
Amélie débute sa première saison dans le Top 10 mondial après avoir disputé les Masters quelques semaines auparavant. La confirmation est difficile et malgré un succès au tournoi de Sydney, elle chute dès le 2e tour à l’Open d’Australie. Ce n’est guère mieux dans les autres Grands Chelems et malgré 2 finales, souvent blessée, elle termine l’année au 16e rang mondial.
2001 est plus florissante pour Mauresmo qui remporte 4 titres (Paris, Nice, Amelia Island, Berlin) mais qui coince toujours dans les majeurs avec seulement un quart de finale à l’US Open et un Top 10 retrouvé (9e).
En 2002, outre ses victoires à Dubaï et Montréal, elle atteint le dernier carré à Wimbledon et l’US Open alors que la malédiction continue à Roland Garros.
6e au début de la saison 2003, elle remporte la Fed Cup (8 succès en simple) auquel se rajoute 6 finales de tournois dont les Masters pour 2 titres à Varsovie et Philadelphie. Elle atteind les ¼ à RG et Flushing Meadows et devient n°4 mondiale.
La saison 2004 est exceptionnelle avec 9 finales dont 5 remportées (Berlin, Rome, Montréal, Linz, Philadelphie) et la médaille d’argent aux Jeux Olympiques d’Athènes. Elle se hisse en ¼ de finale de tous les Grands Chelems et devient la première Française n°1 mondiale, durant 5 semaines.
Amélie continue d’étoffer son palmarès en 2005 (Anvers, Rome, Philadelphie) avec notamment une finale des Masters d’anthologie face à Mary Pierce pour son premier grand titre. Seule ombre au tableau, une défaite à domicile face à la Russie en finale de la Fed Cup
2006, la consécration
Sur la lancée des Masters, elle remporte son premier Grand Chelem en Australie et enchaine 16 victoires de rang et 2 titres (Paris, Anvers) pour se retrouver n°1 mondiale. Battue en 1/8e à RG, elle maîtrise Wimbledon de bout en bout et domine Justine Hénin pour son 2e Grand Chelem de la saison. Blessée, elle revient à l’US Open pour une demi-finale avant d’atteindre la finale des Masters perdue face à la Belge qui lui chipe la place de n°1.
Amélie est alors à l’apogée de carrière.
2007-2009, la fin de carrière
Souvent blessée, elle ne dépassera plus les 1/8e de finale en Grand Chelem.
En 2007, elle ne remporte qu’un seul succès, mais de prestige, à Anvers pour s’offrir la raquette de diamants et terminer 18e mondiale.
2008 est sa première saison blanche depuis 10 ans et elle rétrograde au 24e rang de la WTA.
Pour ses 30 ans, en 2009, elle s’offre son dernier titre à l’Open Gaz de France de Paris. Le 3 décembre, elle annonce la fin de sa carrière sportive.
Amélie Mauresmo n’a pas tourné le dos au tennis car après sa brillante carrière, qui en a fait une icône du sport français, elle est consultante pour plusieurs chaînes de télévision.
Elle apporte également ses conseils et son expérience à des joueurs comme Michael Llodra et codirige l’Open GDF-Suez de Paris.