Bienséance : Charte des bonnes manières modernes en ville comme en ligne !
L’essence de la bienséance dans un monde moderne
La bienséance, c’est l’élégance invisible qui tisse la toile de nos interactions quotidiennes. À l’ère des réseaux sociaux où le moi s’expose et s’impose, elle représente cet équilibre délicat entre l’affirmation de soi et le respect d’autrui. Décortiquons ce concept à travers ses synonymes et appliquons-le à notre ère numérique et rapide, avec une pincée d’humour et beaucoup de réalisme.
La bienséance, ce n’est pas seulement éviter de parler la bouche pleine, mais c’est tout un ballet social qui commence dès le premier bonjour. Comment dire « Pardon » au groupe de personnes qui bavardent et stagnent au beau milieu du trottoir en bloquant les autres piétons ? Quand précéder ou suivre une dame à la porte d’un magasin ou dans les escaliers ?
Convenance : Le GPS social
La convenance, c’est votre GPS social qui vous évite de vous égarer dans les méandres de l’impolitesse. Par exemple, est-il convenable de prendre la dernière part de gâteau lors d’un dîner ? Seulement si vous l’avez apporté, et encore, à condition d’avoir insisté pour que chacun se serve avant. Sinon, faites preuve de retenue. La convenance est le garde-fou de la gourmandise. La convenance, ou comment ne pas être cet invité qu’on n’invite plus.
Convenance rime avec circonstance. Par exemple, chanter « Joyeux Anniversaire » à un enterrement, c’est manquer de convenance. Eh oui, il y en a qui l’ont fait.
Avez-vous déjà serré la main d’une personne qui semblait vouloir vous arracher le bras ? Ou pire, une poignée de main molle, comme si vous teniez un mollusque désespéré ?
Correction : La précision du langage
La correction, c’est l’exactitude dans vos paroles et vos actions. Dire « Merci » à la caissière n’est pas une option mais une nécessité. Et non, marmonner entre vos dents ne compte pas. Cela inclut aussi de ne pas interrompre votre interlocuteur, même si vous pensez que la fin de sa phrase va révolutionner l’ennui.
La correction, c’est ce qui différencie « Tu peux me passer le sel ? » de « Pourrais-tu me passer le sel, s’il te plaît ? ». C’est subtil, mais votre interlocuteur le remarquera.
Courtoisie : L’huile dans les rouages
La courtoisie, c’est l’huile qui lubrifie les rouages de la société. Elle se manifeste lorsque vous laissez votre place assise à une personne âgée dans le bus, et non pas seulement quand vous cherchez à impressionner quelqu’un. La courtoisie se pratique sans témoin, sans Instagram pour immortaliser votre bonne action.
Courtoisie au volant, un oxymore pour certains, mais une nécessité pour tous. Sachez que votre klaxon n’est pas un outil de conversation
Décence : La limite entre privé et public
La décence, c’est savoir où se situe la frontière entre le privé et le public. On évite donc de discuter des détails de sa vie intime à haute voix dans un restaurant bondé. La décence n’est pas une vieille tante grincheuse mais votre alliée pour ne pas devenir le sujet brûlant des potins.
La décence, ou l’art de rester habillé de tact. La décence, c’est savoir que le short de bain n’est pas un vêtement de ville. Et non, même en été.
Discrétion : Le secret le mieux gardé de la bienséance.
La discrétion, c’est choisir de ne pas révéler que c’est Kevin de la compta qui a bouché les toilettes lors de la dernière fête de bureau. La discrétion, c’est comprendre que tout le monde n’a pas besoin de savoir tout sur tout, surtout sur Kevin.
La discrétion, c’est l’art de ne pas raconter la vie de Pierre à Paul. Et crois-moi, Paul s’en moque.
Étiquette : Le protocole bienveillant
L’étiquette, ce n’est pas une série de règles désuètes mais un protocole bienveillant qui assure que personne ne se sente exclu ou mal à l’aise. Ne pas piquer les frites dans l’assiette de votre voisin sans demander, c’est une question d’étiquette, pas de survie.
L’étiquette n’est pas un vestige du passé. C’est connaître les règles non écrites du jeu social. Par exemple, ne pas doubler dans la file du buffet.
Honnêteté : La bienséance ne ment jamais.
Cela signifie que si vous n’aimez pas la nouvelle coupe de cheveux de votre ami, vous trouvez une manière élégante de le dire ou vous vous abstenez. « Ça change ! » est un classique indémodable.
L’honnêteté est la colonne vertébrale de la bienséance. Sans elle, tout n’est que château de cartes prêt à s’effondrer au premier mensonge.
Politesse : Cette musique qui adoucit les mœurs.
La politesse, c’est la monnaie échangée pour assurer une entente cordiale. Elle transforme un simple échange en une expérience agréable. Comme répondre à un Email professionnel par autre chose que « Ok. » ou « Vu. »
La politesse peut être comparée à une mélodie. Une simple « merci » est la note qui peut harmoniser une journée.
Pudeur : La discrétion des émotions.
La pudeur, c’est cette retenue charmante qui vous empêche de raconter vos exploits nocturnes sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas prude, c’est chic. La pudeur, c’est aussi savoir qu’un selfie n’est pas nécessaire à chaque moment de la journée.
La pudeur n’est pas de se cacher, mais de ne pas tout étaler. Comme les photos de vos pieds sur les réseaux sociaux, gardons un peu de mystère.
Savoir-vivre : Le manuel des interactions réussies
Le savoir-vivre, c’est le manuel des interactions réussies. C’est choisir de ne pas commenter la politique lors d’un repas de famille pour éviter de transformer le dessert en débat houleux. Le savoir-vivre, c’est la diplomatie du quotidien.
Le savoir-vivre est l’ensemble des règles qui évitent que la soirée ne finisse en vaudeville. Par exemple, ne pas confondre le verre de votre voisin avec le vôtre.
La bienséance en conclusion : Un guide vers la sérénité sociale
Finalement, la bienséance est ce guide vers une sérénité sociale, où chaque individu se sent respecté et pris en compte. Elle n’est pas rigide mais adaptable, une forme de respect qui s’ajuste à chaque situation, chaque personne, chaque culture. En respectant ces simples principes, on tisse des liens plus forts, on construit une communauté plus harmonieuse et, surtout, on se crée une image de personne agréable et respectueuse, ce qui n’a pas de prix.