Le Tours Volley Ball
Le TVB est une jeune équipe qui, à peine 20 ans après sa création, a déjà réussi à se forger un palmarès international !
Une accession fulgurante vers l’élite
Le Tours Volley Ball a pris la succession du Tours Etudiants Club en 1988 et doit faire ses armes en Nationale 3 (4e échelon français). Le club est ambitieux et veut gravir les échelons rapidement. Dès la fin de sa première saison, le TVB accède à la Nationale 2 où il lui faudra 3 ans d’attente pour atteindre le niveau au dessus la Nationale 1 (2e division). Pas le temps de patienter, Tours débarque dès l’année suivante, en 1994, en Pro A devenue désormais Ligue A.
L’apprentissage de la ligue A
Le TVB s’aguerrit du haut niveau rapidement. Le maintien assuré les 4 premières saisons, Tours intègre pour la première fois le top 5 en 1999.
En 2000 et 2001, le TVB atteint le dernier carré du championnat et 2 finales de Coupe de France (2 défaites 3-0 face au Paris Volley).
Un palmarès étoffé…
L’expérience de ces finales perdues va porter ses fruits dès 2003. L’entraineur biélorusse Vladimir Alekno s’entoure de joueurs expérimentés dont le brésilien Alex Sloboda, le bulgare Plamen Konstantinov ou encore le tchèque Petr Pesl au tour de vieux briscard français Fred Gibert et le capitaine Loïc de Kergret sans oublier Hubert Henno. Cet amalgame permet aux tourangeaux de remporter leur premier trophée, une coupe de France (victoire 3-1 face à Poitiers). Malheureusement, le championnat leur échappe aux dépens….de Paris, l’éternel bête noire.
Mais le TVB est lancé, et la saison suivante, la pro A lui tend les bras et un succès en finale face à Cannes donne au TVB son premier titre de champion de France.
Tours sur le toit de l’Europe
Cette saison 2003-2004 voit également le TVB atteindre le « final four » de la Ligue des Champions mais les tourangeaux se contente d’une 3e place en prenant leur revanche face aux grecs de l’Iraklis Salonique, l’équipe qui les avait éliminé en quart de finale de cette même compétition, 2 ans plus tôt.
Au début de la saison 2004, un autre entraineur étranger débarque en Indre-et-Loire, l’italien Roberto Serniotti. Dans un groupe stable où le jeune Gérald Hardy-Dessources apporte toute sa fraicheur, le serbe Slobodan Boskan rejoint un groupe déjà très expérimenté.
Et Tours arrive au sommet du volley-ball européen au terme d’une saison riche. Comme un symbole, le TVB retrouve l’Iraklis Salonique en finale pour une nouvelle victoire face aux grecs 3 sets à 1 et une première Ligue des champions. Cette même saison, le club rajoute une Coupe de France mais perd son titre de champion.
La Coupe de France qui reste de nouveau en Indre-et-Loire en 2006 alors qu’en finale du championnat, Paris fait encore craqué le TVB.
La finale de la Ligue des Champions ouvre une nouvelle fois ses portes au TVB en 2007, mais les allemands de Friedrichshafen brisent le rêve tourangeau.
L’équipe est vieillissante, le TVB peine à jouer sur tous les tableaux et le championnat est mis de coté avec une 8e place. Pire en 2008, c’est une triste 10e place à la fin de saison pour une deuxième année sans le moindre titre.
Le rajeunissement
Les vieux briscards du titre européen ont laissé leur place à la nouvelle génération encadré par l’arrivée d’Eric N’Gapeth à la tête de l’équipe. L’expérience est désormais sur les bras de Loïc Le Marrec, Petr Konecny et Marc Schalk.
La saison se termine par une nouvelle Coupe de France (3-1 face à Tourcoing) et une rassurante 3e place en championnat.
Les joueurs sont désormais prêts pour retrouver le sommet du volley-ball français. La saison 2009-2010 est extraordinaire. Le TVB domine la saison régulière de bout en bout et termine les play-offs invaincu (finale remportée face à Cannes). Le Montpellier Volley ne fait pas non plus le poids en finale de la Coupe de France (3-0). Le TVB réalise un doublé inédit, son 2e titre de champion de France et sa 6e coupe de la décennie.