Bach, ce cantor talentueux
La famille Bach est une dynastie de musiciens. On peut compter plus de 80 Bach musiciens de la même famille dont la moitié sont des organistes.
Mais Johann Sebastian, n’est pas comme les autres, car le talent est inné…
Johann Sebastian est né en 1685 et est le huitième enfant de Maria Elisabetha Lämmerhirt et de Johann Ambrosius Bach. Sa mère est issue d’une famille de musiciens et son père est musicien municipal et violoniste à Erfurt.
Dès son plus jeune âge, Johann Sebastian Bach s’est familiarisé avec le violon et à l’orgue. De 1692 à 1695, il suit les cours de la Lateinschule (l’école latine)
Après le décès de sa mère en 1694, son père se remarie rapidement avec Barbara Margaretha Keul, la veuve d’un de ses cousins organistes, mais il meurt en février 1695. La famille est éparpillée.
Orphelin, Bach a été élevé chez son frère Johann-Christoph, organiste à Ohrdruf. Ce dernier possédait un recueil de pièces de clavecin dont il lui interdisait l’accès. Celui-ci en cachette la nuit, à la clarté de la lune, le recopia. Il lui fallut six mois. Lorsqu’il eut terminé, son frère s’en aperçut et lui prit et l’original et la copie.
Johann Sebastian est un excellent élève. En 1700, il est accepté à la manécanterie de Michaelischule de Lüneburg, non loin de Hambourg. Là, il est admis dans l’ensemble choral le plus renommé, le Mettenchor (le chœur de matines). Johann Sebastian peut suivre alors gratuitement la scolarité du lycée. Quelle opportunité, la bibliothèque, à elle seule, contenait plus de mille œuvres musicales.
En mars 1703 il est violoniste à la cour du Duc Johann Ernst de Saxe-Weimar, le frère du prince régnant. Il fait alors partie de la commission chargée de réceptionner le nouvel orgue de l’Église-Neuve d’Arnstadt. Fin juin, il inaugure l’orgue et le 9 août, l’organiste nommé est renvoyé au profit de Bach.
Il se lie d’amitié avec l’organiste de la ville Johann Gottfied Walther, qui est aussi un important théoricien et historien de la musique. C’est aussi là qu’il découvre la musique de Vivaldi imprimée à Amsterdam. Il est clair que cette amitié a eu une grande répercussion sur sa musique.
Le 4 février 1708 il édite pour la première fois une de ses œuvres, la cantate « Gott ist mein König BWV 71 ».
Cantor de St-Thomas de Leipzig, il devait exécuter une cantate chaque dimanche. Le plus souvent, il la composait lui-même et avait également la responsabilité des répétitions.
Toutes les œuvres de Bach méritent d’être citées : celles pour l’orgue, les chorales, celles pour le clavecin… Bach a composé à la fin de sa vie deux œuvres qui sont de merveilleux outils de formation musicale, l’« Art de la fugue » et l’« Offrande musicale ».
Atteint de cataracte, il subit deux opérations effectuées par le chirurgien John Taylor au printemps de 1750, quelques mois avant de mourir.