Une réforme des dates de péremption ?
Suite à une étude du Conseil Economique, Social et Environnemental, une refonte de la notion de date de péremption semble inéluctable. A ce jour, les différents types de dates favorisent le gâchis, un mal à réguler au plus vite.
Des mentions peu claires et trompeuses
Parmi les dates qui apparaissent sur les paquets de nos aliments achetés quotidiennement, il est difficile de faire le tri entre la « Date Limite d’Utilisation Optimale » et le « A Consommer de Préférence Avant le ».
A tel point que les consommateurs ont tendance à facilement jeter des produits qui peuvent encore être consommés pendant des mois, voire des années. L’objectif est de proposer une seule date claire de péremption.
Une réforme pour éviter le gaspillage alimentaire
En filigrane d’une potentielle réforme des dates de péremption se pose le problème du gaspillage alimentaire. Chaque année, 20 kilos de nourriture sont jetés par chaque Français (dont 7 kilos encore emballés), cela représente 400 euros dans le caddie des courses alimentaires (2,3 millions de tonnes par an).
Notons que cette réforme ne peut toutefois pas être initiée en solitaire par la France, une consultation européenne est nécessaire.