Green Zone

Réalisation : Paul Greengrass (britannique, né le 13 août 1955) – Date de sortie : 14 avril 2010- Principaux acteurs : Matt Damon, Amy Ryan, Greg Kinnear.

« Green Zone », le film de Paul Greengrass revient sur un fait historique majeur de ces dernières années : la découverte par le monde entier du « mensonge irakien ».  C’est-à-dire la non-existence de ces fameuses armes de destruction massive, ayant servi de fondement à l’intervention américaine en Irak en 2003. Un voyage au cœur de la folie américaine : comment est-il possible qu’un pays tel que les Etats-Unis ait pu sciemment trompé l’opinion internationale.

Synopsis

En avril 2003, les forces américaines investissent la « Green Zone », le quartier situé au centre de Bagdad, siège des bâtiments stratégiques du régime de Saddam Hussein. Matt Damon, dans le rôle d’un jeune soldat américain, est confronté à l’absurde : il doit rechercher les armes de destruction massive, alors que selon lui aucune preuve légitime de leur existence n’est donnée.

Ce n’est pas l’avis de l’Etat major américain qui prétend avoir une source fiable. Lors d’une réunion de la plus haute importance, celle-ci aurait confirmé l’existence de telles armes. Mais la source est-elle légitime ? L’Etat major dit-il vrai ?

Matt Damon, parti à la recherche de la vérité, trouvera sur sa route le fameux as de trèfle, le chef de l’armée de Saddam Hussein. Il découvrira que l’Etat major américain ment : la source n’aurait jamais affirmé qu’existait des armes de destruction massive sur le sol irakien. Qui croire ? Où est la vérité ? Le jeune soldat se fera un devoir de comprendre puis de révéler au monde entier la tromperie du gouvernement de G. W. Bush. L’histoire lui donnera raison…

Critique

Cette fiction, empreinte de vérité historique, nous entraîne en plein cœur du drame irakien et de la folie américaine. Elle pose des questions essentielles sur le droit à la désobéissance d’un soldat, sur la question de l’information en temps de guerre et surtout sur le problème fondamental de la vérité.

Avec son style bien particulier (caméra portée à l’épaule, montage kaléidoscopique), Paul Greengrass, le réalisateur des deux derniers volets de la trilogie « Jason Bourne » (La Mort et la Vengeance dans la peau), nous emmène dans une course effrénée vers la vérité. Le suspense est au rendez-vous bien que nous connaissions l’issue du film. Matt Damon, comme héros dévoilant la vérité au reste du monde, retrouve un rôle très physique dans lequel il sait faire preuve de subtilité…