Sex and the City le film, second round !
Une salle obscure peuplée de femmes toutes agitées par la même envie : connaître la suite des aventures de quatre new-yorkaises dans le vent. Sorti début juin 2010, le second opus de Sex and the City a contenté les fans de la série et ce malgré ses failles.
Les fabuleuses aventures de Carrie Bradshaw
Mister Big lui a enfin passé la bague au doigt. Carrie Bradshaw vit désormais dans la peau d’une femme mariée confrontée aux désillusions d’un quotidien beaucoup moins glamour qu’envisagé… Éternelle insatisfaite, l’héroïne aux mille et une paires de chaussures sombre dans un questionnement existentiel sur son couple, alors qu’elle a passé les dix dernières années de sa vie à chercher ce qu’elle a acquis. On retrouve notre héroïne préférée en lutte avec son pire ennemi du moment : la télévision ! Puisque Big préfère le confort de son luxueux appartement aux mondanités, Carrie parcourt les rues new-yorkaises accompagnée comme toujours de ses amies.
Ses fidèles acolytes
Samantha s’autorise de nouvelles excentricités par sa gestion improbable et très calculée de l’arrivée de la ménopause. Charlotte goute aux joies et aux difficultés d’être une maman quand Miranda se perd dans les méandres de sa vie professionnelle. Décidé à fuir ces problèmes, le quatuor de choc embarque pour une destination où la démesure est devenue une chose commune : Abu Dhabi.
La recette d’un succès
Sex and the City version série ou version film parvient à séduire par son réalisme. Certes, celui-ci est enfoui sous une bonne couche de superficialité… Mais si les aventures des quatre héroïnes rencontrent un tel succès, c’est tout simplement parce qu’elles évoquent le quotidien de toutes les femmes de la planète. Le strass et le glamour en plus. A noter tout de même un petit regret : l’auto-dérision omniprésente dans la série, semble s’essouffler dans ce second volet de la saga new-yorkaise.
Des hauts et des bas
Reconnaissons tout de même que si ce film ne portait pas la marque de fabrique Sex and the City, on le classerait volontiers dans les navets. Les retrouvailles avec ces quatre femmes attachantes ainsi qu’une bonne dose d’humour donnent un intérêt à un scénario contestable. Il faut bien l’avouer, celui-ci frise la caricature en mettant en scène le choc culturel entre une société américaine et un mode de vie propre au Moyen-Orient. Côté mode, les garde-robes sont belles et bien au rendez-vous. Les tenues sont toutes aussi splendides les unes que les autres !