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L’arthrite juvénile : les différentes formes de la maladie

Méconnue, l’arthrite juvénile reste malgré tout une maladie chronique assez répandue chez les enfants. Six formes différentes existent avec leurs propres symptômes et traitements.

 

L’arthrite englobe plus d’une centaine d’affections parmi lesquelles l’arthrite : elle toucherait un enfant de moins de 16 ans sur 1000. Il s’agit d’une inflammation chronique de certaines articulations pendant au moins 6 semaines, inflammation qui ne s’explique par aucune autre cause. Inconnue, l’origine de ces pathologies proviendrait du système immunitaire déficient qui s’attaquerait alors aux tissus sains de l’organisme notamment à ceux des articulations. Il peut malheureusement arriver que les lésions soient permanentes. Poser un diagnostic s’avère toutefois assez simple via des examens radiographiques et des bilans sanguins. Cette affection n’est pas absolument définitive et au bout de dix ans, cesse, généralement.

 

Les différentes formes de la maladie

La plus répandue reste l’oligo-arthrite rhumatismale. Elle est aussi la moins grave. Plus souvent touchées, les filles sont atteintes sur 4 articulations au moins : poignet, coude, genou et / ou cheville. En aucun cas la santé ou la croissance ne sont atteints, pas plus que l’enfant ne gardera de séquelles si le traitement est adéquatement pris. Un examen oculaire est toutefois conseillé une fois connue cette maladie.

L’arthrite juvénile systémique touche, elle, de nombreuses articulations. Accompagnée de poussées de fièvre et d’éruptions cutanées, elle provoque également des atteintes hépatiques. Le foie gonfle ainsi que la rate et les glandes lymphatiques. La perte de poids de l’enfant, la fièvre, peuvent nuire à sa croissance. Un peu plus difficile à détecter que le premier type évoqué d’arthrite, cette pathologie nécessite de nombreux tests.

L’arthrite juvénile polyarticulaire touche au moins 5 articulations sans aucun autre signe de fièvre ou d’éruptions. Elle perturbe moins la croissance que l’arthrite systémique. De six mois à plusieurs années, cette maladie parfois s’installe longuement.

L’arthrite juvénile peut aussi s’associer à un psoriasis. Elle touche alors peu d’articulations : hanches, dos, doigts ou orteils peuvent être touchés. Le psoriasis apparaît en général après l’arthrite. Les antécédents familiaux de maladie identique sont alors essentiels. Prévenir le médecin s’avère donc important si un cas existe dans l’histoire familiale.

La spondylarthropathie va toucher, elle, essentiellement les hanches et les membres inférieurs. Touchant principalement des enfants âgés de moins de dix ans, surtout les garçons, elle peut évoluer en syndrome de raideur dorsale, de douleur dans les talons voire en inflammations oculaires ou intestinales. Cette forme d’arthrite peut aussi s’associer à des inflammations de la peau.

La polyarthrite rhumatoïde juvénile, quant à elle, est la forme infantile de la pathologie adulte. Les lésions articulaires peuvent devenir graves bien que chez l’enfant, les facultés de cicatrisations en cas d’atteintes des tissus articulaires soient impressionnantes. Auquel cas, l’enfant subira moins d’effets à long terme. Médicaments et rééducation aideront l’enfant à retrouver une meilleure mobilité, une plus grande amplitude de mouvement. Sa croissance sera alors proche de la normale.

 

Prévenir et soigner

Les traitements connus actuellement soulagent les douleurs et atténuent les effets secondaires de ces différentes formes d’arthrite juvénile. Cependant, il apparaît de plus en plus que l’alimentation la plus équilibrée possible pourrait prévenir l’arthrite, tout comme la pratique régulière du sport. Appliquer des compresses chaudes ou froides peut également contribuer à réduire les douleurs, les raideurs articulaires.

Ces conseils appliqués adjoints aux traitements médicamenteux anti-inflammatoires et associés à des exercices de rééducation peuvent ralentir considérablement les effets de cette maladie… mais la patience est requises : plusieurs mois de traitement sont nécessaires avant d’en ressentir les effets.

Maladie donc à prendre très au sérieux, à diagnostiquer le plus tôt possible pour éviter les effets néfastes à long terme.

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