Les plantes dépolluantes
Nous avons tous entendu parler de la pollution extérieure, ou encore des méfaits issus des rejets de monoxyde de carbone provenant des plantes de nos appartements.
Mais savez-vous seulement que certains végétaux ont des vertus dépolluantes ? Laissez-nous vous éclairer sur leurs avantages, leurs actions et leurs caractéristiques.
Un fonctionnement totalement naturel
La bioépuration est un terme scientifique qui veut dire « purification par le vivant ». Ici, on l’utilise pour parler des plantes qui purifient l’air, en stockant dans leurs cellules les composants toxiques. Autrement dit, certaines plantes sont capables d’assainir notre atmosphère, jusqu’à la rendre moins polluée. Elles améliorent ainsi l’environnement, en éliminant les produits chimiques comme le benzène, le formaldéhyde et le trichloroéthylène. Les causes de leur apparition ? Un trop plein de chauffage, des produits de traitement des murs ou des sols, le bricolage… On est bien loin des idées reçues concernant les rejets chimiques nocturnes des plantes.
Comment le processus de dépollution s’opère-t-il ? Le polluant atmosphérique peut pénétrer dans la plante de deux façons différentes. Première possibilité : par les racines. Autrement dit en s’introduisant dans la terre, où la plante puise de l’eau pour se nourrir. Il s’agit cependant d’un phénomène rare, qui ne s’observe que dans 5 % des cas. La plupart du temps, l’entrée des polluants s’effectue via les feuilles de la plante… plus précisément en se déposant sur leur surface ou encore par les stomates.
Vous êtes perdu ? Ne vous inquiètez pas, on vous éclaire. Les stomates sont en fait des petits trous situés sur la paroi de la feuille, qui permettent sa « respiration ». Tout simplement, les échanges de gaz entre la plante et l’atmosphère se font à cet endroit. Une fois infiltrés, les composants chimiques entrent en contact avec l’eau présente dans la plante. Atteignant ainsi le stade liquide, ils intègrent ses cellules avant d’y être stockés ou assimilés… pour ensuite être rejetés sous forme de vapeur.
En bref, la nature est très bien faite. Les plantes dépolluantes jouent un rôle de catalyseur et nous sauvent de la pollution de notre intérieur !
Quelles plantes choisir lorsque l’on veut dépolluer son appartement ?
C’est très simple, plus la plante est grande, plus la surface des feuilles est large, et donc plus les échanges gazeux sont importants. Cependant, selon certaines études, pour une efficacité maximum, il faudrait placer un végétal… tous les 9 m². Ainsi, plus on a de plantes, plus on dépollue l’air ! N’ayez pas peur d’en placer dans différentes pièces de la maison, y compris dans les chambres.
Il existe cependant des végétaux plus efficaces que d’autre lorsqu’il s’agit de dépolluer un appartement ou une maison. Ainsi l’Aloé Vera et Philodendron absorbent entre 86 et 90 % du formaldéhyde. L’Azalée, elle, élimine l’ammoniac, le Chrysanthème s’attaque au trichloréthylène, le Chlorophytum au monoxyde de carbone, le Lierre au benzène… Chaque plante a donc sa particularité et sa fonction propre. Choisissez, selon vos attentes, différentes variétés, ou bien un type d’arbustes précis.
Si nous sommes attentifs à ce que nous buvons, mangeons, et que nous suivons des règles de diététique strictes, la pollution de l’air n’est pas encore considérée comme une de nos préoccupations majeures. A tort. Les composants chimiques présents dans nos intérieurs peuvent induire des effets nocifs sur notre santé. Heureusement, la nature, comme bien souvent, est là pour jouer son rôle protecteur. Elle régule les fluides… et nous débarrasse ainsi des éléments toxiques.