CRZ, le nouveau coupé sportif de Honda
Qui a dit que la conduite sportive était incompatible avec l’économie d’énergie ? Le nouveau coupé sportif de Honda baptisé CR-Z – le premier à être produit en grande série avec un moteur hybride – démontre le contraire.
Le CR-Z vient enrichir la gamme hybride du constructeur nippon, composée jusqu’à présent de l’Insight et de la Civic.
Honda mise clairement sur les modèles hybrides. La compagnie estime que, d’ici deux à trois ans, les modèles à motorisation hybride devraient représenter 25 % de ses ventes.
Un look dynamique
Coupé compact et râblé, la CR-Z n’affiche que 3650 mm en longueur. Court, donc, mais large, ce qui lui donne une bonne assise sur la route et promet, selon la marque, un comportement dynamique et agile ! Face à l’Insight, dont elle emprunte bien des éléments, cette CR-Z affiche 44 kg de moins sur la bascule. Stricte biplace (une version 2+2 sera commercialisée en Europe et au Japon), le CR-Z ancre ses baquets enveloppants face à un tableau de bord aux formes tarabiscotées où les principales commandes sont groupées dans des nacelles suspendues de part et d’autre du volant pour une meilleure accessibilité.
Une faible consommation et des prix compétitifs
Le nouveau coupé de Honda reprend la technologie hybride de l’Insight, avec le même moteur électrique ultrafin IMA. Le CR-Z combine en effet un quatre cylindres à essence de 1,5 litre et un moteur électrique de 10 kW. Sa consommation moyenne normalisée s’élève à seulement 5 l/100 km, soit des émissions de CO2 limitées à 117 g/km qui, en France, permettent de bénéficier d’un juteux bonus de 2 000 €. En ville, l’économie de carburant promise par l’hybridation est encore accrue par une coupure automatique du moteur thermique à l’arrêt. Le tarif du premier coupé hybride, qui débute à 22 500 €, soit 20 500 € bonus déduit, apparaît très compétitif comparé à celui de son principal rival, le Volkswagen Sirocco 1.4 TSI, affiché à 22 470 € et ne bénéficiant d’aucun bonus.
Une conduite plaisante
L’utilisation d’une boîte manuelle interdit une progression sur le seul moteur électrique, mais le conducteur dispose de trois modes pour en doser l’appoint : normal, économique et sport. Le mode « éco » s’avère parfait en ville ou sur autoroute lorsque le régulateur de vitesse est enclenché. Le mode normal sert peu, tandis que le mode sport s’impose pour dynamiser la conduite. La tenue de route est excellente grâce à la rigidité de la coque et à un centre de gravité abaissé par une batterie logée sous le coffre. Le confort est préservé grâce à des roues de 16 pouces et un amortissement bien calibré.