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Fiat Panda : quand la simplicité est synonyme de succès

En construisant la Fiat Panda, la maison mère italienne ne s’attendait pas au succès mondial qu’elle a connu.

Conçue en 1980 par Giorgetto Giugiaro, elle a été présentée comme une nouvelle interprétation, plus moderne, de la Citroën 2 CV. Commercialisée l’année suivante, la Fiat Panda a été maintenue jusqu’en 2003. Ses vingt-trois années de longévité ont été marquées par peu d’évolutions, certes, mais sa carrière n’en a pas été moins intéressante.

 

Les débuts de la Fiat Panda (1980-1986)

En tant que « voiture de ville » ou citadine, la Panda disposait d’une banquette arrière qui pouvait s’aplatir pour devenir un lit de camp ou même, s’enlever totalement pour augmenter le volume du coffre. Ses sièges avaient des tissus démontables, qui pouvaient se laver, ainsi que le dessous de son tableau de bord.

Néanmoins, toutes les versions de la Panda n’ont pas été commercialisées en Europe puisque certaines d’entre elles étaient destinées au marché italien, uniquement (la version Diesel, par exemple).

Au cours de l’année 1981, la maison Fiat a lancé la Panda 34. Avec un moteur à 4 cylindres de 843 cm3 (34 chevaux), la suppression des appuie-têtes ou encore, de l’essuie-glace arrière, ce modèle – fabriqué en Espagne par la filiale de Fiat – était destiné au marché espagnol. Cependant, sa commercialisation rencontra un accueil des plus favorables, sur les marchés français et allemands. En effet, sa robustesse et son prix réduit ont participé grandement à sa notoriété, en plus de son rapport encombrement/habitabilité très intéressant.

En septembre de la même année est apparue la Panda 45 avec un toit en toile. En 1982, au salon de Paris, Fiat a inauguré la Panda Super, arborant la nouvelle calandre de Fiat avec les 5 barres inclinées. Puis, en juin 1983, la Panda 4×4 est née. Elle a connu un très grand succès sur le marché européen, notamment dans les milieux ruraux où, pour des raisons topographiques, on la préféra à la version citadine.

Une remise à neuf de la Fiat Panda (1986-2003)

En février 1986, la Panda a été entièrement revue et corrigée. Plusieurs améliorations sont survenues, notamment au niveau structurel.

A l’intérieur de la voiture, les modifications ont touchées le tableau de bord (plus large), les cadrans devenus plus lisibles et les poignées de porte intérieures et les aérateurs remplacés.

Du point de vue design extérieur, les pare-chocs se sont élargis (incluant la plaque d’immatriculation, à l’arrière), les feux et phares sont devenus plus enveloppants, la calandre en tôle est remplacée par une autre en plastique qui affiche le logo Fiat, les rétroviseurs sont renouvelés et les bas de portières lisses et de même couleur que la carrosserie.

Côté mécanique, la plateforme avec suspension arrière à essieu rigide et ressorts à lames est remplacée par une suspension à essieu déformable et ressorts hélicoïdaux (essieu Omega). Les moteurs Fire 750 et 1000 cm3 sont placés sur les nouvelles versions de la Fiat Panda.

En 1992, la Panda est légèrement restylée, grâce à une nouvelle calandre. Puis, en 1993, elle est équipée d’un moteur à injections, plus discret mais moins performant, notamment en reprises. On notera, également, l’apparition du moteur Fire de 1108 cm3, plus en accord avec la législation européenne relative à la pollution automobile.

En somme, la Fiat Panda s’est déclinée en une dizaine de versions, durant ses vingt-trois années de carrière, au gré des changements de motorisations. Vendue à plus de 5,5 millions d’exemplaires à travers le monde, sa rusticité lui a valu d’être d’une fiabilité quasi-absolue. Aujourd’hui encore, sept ans après l’arrêt de sa production, la Panda continue à avoir des fans inconditionnels.

 

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