Connexion/Inscription ?
 
Partager avec:

La reformation des Libertines… pour quoi faire ?

Carl Barât et Pete Doherty ont mis de côté leurs petits problèmes conjugaux pour une reformation de leur groupe le temps de trois concerts exceptionnels en août 2010.

Oui d’accord, mais après ?

 

Alors là on croit rêver ! Après toutes les fois où ces deux-là nous ont fait faux bond à la dernière minute, ils reviennent. C’était bien la peine de se disputer, de porter plainte l’un contre l’autre, d’aller en réhabilitation et de faire des séjours interminables en prison.

Quand on pense qu’après la sortie du premier album en 2002 – Up the bracket – personne ne pensait que les Britishs vivraient assez longtemps pour en sortir un deuxième. On s’est tous trompé, d’autant plus qu’ils ont même été très productifs. Un deuxième album en 2004, puis une séparation. Barât est parti de son côté pour monter les Dirty Pretty Things avec qui il a sorti deux albums en 2006 – l’excellent Waterloo to Anywhere – et en 2008 – le très moyen Romance at short Notice – et Pete Doherty a, quant à lui, monté le groupe des Babyshambles. Le parcours est le même sauf que ses disques se sont beaucoup mieux vendus. En 2009, il sortait un album solo qui, lui aussi, a plutôt bien marché.

Que doit-on attendre d’une telle reformation ? Par pitié ! N’en attendez rien ! Doherty est au bord de la faillite, il paraît même qu’il vit en ce moment dans la cave de son immeuble. Même s’il ne voulait pas entendre parler d’une reformation, il n’avait pas vraiment le choix.

Stop aux reformations intempestives

Que les Libertines se reforment c’est une chose, qu’ils le fassent pour l’argent, on peut comprendre. Ces mecs sont jeunes, ils sont encore dans le métier, ils ont des groupes et jouent, ils participent encore activement à la production musicale mondiale, ils ne sont pas (encore) has been. Cela dit, on se laisse vite aspirer par la logique commerciale des maisons de disques. Ça commence par une reformation et ça finit par un album dispensable.

Mais pensez un peu à Scorpions, Deep Purple et Aerosmith ! C’est toujours le même rituel. Ils débarquent en conférence de presse avec des lunettes noires déjà ridicules en 1988, portent des vieux pantalons en cuir et des chemises sombres ouvertes jusqu’au nombril et annoncent avec la nonchalance qui caractérise le rocker qui n’en a rien à cirer d’être là, qu’ils sont enfin de retour ! Ensuite, ils poseront en faisant le signe des cornes avec leurs doigts et en tirant la langue. Thanks but no thanks, on se contentera de vieux bootlegs.

 

Partager avec:

Ajouter un commentaire

×