Back to the sixties !
Après les fifties et l’invasion Mad Men (jupes taille haute ou corolles, ongles rouge écarlate…), les sixties reviennent sur le devant de la scène mode au printemps. Résultat : un vestiaire vitaminé et décomplexé.
Couleurs éclatantes
Serait-ce la rudesse de l’hiver ou la morosité de la crise économique ? Toujours est-il que les créateurs ont transformé les podiums en arcs-en-ciel. La mode est joyeuse, les teintes radieuses, comme un pied de nez à l’époque. Exit le camel (so boring), le gris (so déjà vu) et le noir (so sad). A la place ? De l’orange vif, du jaune poussin, du bleu Klein, du violet profond ou encore du rose pivoine. Timides s’abstenir. D’autant que la couleur s’affiche sur l’intégralité de la silhouette. Les mixes sont osés et il va falloir manier le pinceau avec brio… Rose et rouge se donnent la main, violet et bleu cessent de se regarder en chiens de faïence, orange et vert s’accordent (comme dans la petite boite de bonbons ne contenant que 2 calories pièce)
Robes courtes et chaussettes hautes
Du côté des robes, les coupes sont franches : point de fioriture, les couleurs sont déjà bien assez flashy ! On mise sur les chasubles, égéries incontestées des sixties. On habille ses gambettes de chaussettes hautes. Vous en trouverez partout (elles ont déjà fait fureur cet hiver) et dans les coloris les plus excentriques. Si en plus vous décidez d’adopter le carré court et frangé façon casque de playmobile, vous avez tout bon ! Si vraiment la couleur vous fait peur, affichez-là uniquement sur vos chaussettes hautes, avec un rappel sur les accessoires, et optez pour une robe chasuble blanche.
Col Claudine et pantalon flare
Le pantalon flare gagne du terrain. On remise ses slims et autres boy friend jeans au placard et on pense Birkin, version 69 ou Bardot, époque Saint Trop’. Nouveauté de la saison ? Le flare se décline en couleurs, bien entendu ! On l’associe volontiers à un chemisier ou une blouse col Claudine. Une pièce faussement sage, vraiment ingénue.